On peut juger du degré d'un tabou par le malaise qu'il suscite. Parler de certaines pratiques, comme la fellation ou la masturbation, ne fait plus rougir personne. On rigole des histoires de fétichisme et de bonding.
Mais si on aborde la sodomie, la réaction est plus gênée. Le sujet est
pourtant de plus en plus à la mode: il est même sorti de la niche de la
littérature érotique pour apparaître dans la littérature «grand public».
En 2012, au moins quatre romans publiés au Québec ont décrit
explicitement des scènes de pénétration anale entre des hommes et des
femmes.
-La Presse