Malgré son visage ridé, son nez crochu, ses yeux globuleux, son
menton en galoche et son chapeau pointu, la sorcière n’effraie plus. Du
moins pas celle qui pimente les contes pour enfants ou les décors «
halloweeniens » des magasins. Plus magique que maléfique, son image de
vieille femme volant sur un balai amuse. Mais ce ne fut pas toujours le
cas. La sorcière a un lourd passé. Pour preuve, le procès des sorcières de Salem, aux États-Unis, en 1692.