L’éphémère
nous offre son reflet fugace et insaisissable au fil de nos arrêts sur
image. Pour s’en saisir, il faut peut-être tout éteindre autour de soi. Y a rien à faire, je vais tenter d’opter pour le désoeuvrement, la
plus sage des activités de saison et à faible sudation. À ne pas
confondre avec l’ennui, davantage subi que savouré. Oh, rien d’héroïque ;
pas de retraite dans une communauté bouddhiste ni de vie d’ermite dans
une cabane sans eau ni électricité. Rien du spleen baudelairien non plus
ou de l’état végétatif d’une poteuse en herbes.
-Le Devoir