9 avr. 2016

Le plaisir perdu du cinéma érotique


Histoire d'O, Le dernier tango à Paris, les nombreux films de la série Emmanuelle... Au milieu des années 80, lorsque Bleu nuit est arrivée à TQS, les films érotiques (ou les films contenant de l'érotisme) des années 70 et 80 ont fait leur entrée à la télévision généraliste.
Ils avaient beau être diffusés à la discrète heure de minuit, l'effet a été majeur - surtout pour les mineurs, des ados qui découvraient tout à coup les «films de fesses» que leurs parents avaient parfois vus au cinéma, dans cette vague de la libéralisation des moeurs ou des chaudes années disco. Des films que l'on qualifie généralement aujourd'hui de softcore, par opposition à la pornographie qui montre tout, où l'acte sexuel était simulé et qui étaient habillés au moins d'un scénario.

-La Presse