3 févr. 2020

Des milliers de rêves américains évaporés


La mer de Salton était pratiquement aux portes du Johnson’s Landing Cafe & Bar et du terrain de camping qui le jouxte. Mais, aujourd’hui, l’étendue d’eau salée, dont la taille est comparable au lac Saint-Jean, est à peine visible du casse-croûte. Une odeur fétide s’en échappe.

Le vaste stationnement de l’établissement, reconnaissable à sa toiture de tôle ondulée rouge et blanche, est pratiquement désert. Une affiche couvre l’entièreté de la porte vitrée. Elle annonce la tenue d’un karaoké. Les nostalgiques d’un temps perdu peuvent y reprendre les refrains de Frank Sinatra et des Beach Boys, pour qui le lac Salton Sea n’avait pas de secrets.

- Le Devoir