31 oct. 2019

Les films d’horreur activent notre cerveau primitif


« Dans un film d’horreur, c’est vraiment rare que les gens vont faire autre chose en même temps, a expliqué la professeure Marie-France Marin, du département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal. On est complètement absorbés par l’action. Jusqu’à un certain point, tu perds un peu la notion de je suis où, quelle heure il est, quel jour nous sommes, et ça ça fait du bien de temps en temps au cerveau. »

Au fil du temps, et surtout de l’évolution, notre cerveau a appris à consacrer toute son attention au danger auquel il fait face s’il veut survivre. À une certaine époque, c’était le tigre aux dents de sabre qui venait d’apparaître à quelques mètres de là ; aujourd’hui, ce sont Jason et sa machette dégoulinante de sang.

- La Presse